Comme si ça ne suffisait pas d’être déjà majordome, maitre d’hôtel, précepteur, chauffeur, instituteur d’appoint, femme de ménage (tout ça au masculin ou au féminin, c’est selon), les parents doivent aussi devenir "gentils organisateurs" le temps des vacances. Décidément, fonder une famille est un métier sans répit…

Si vous avez vos parents ou beaux-parents à proximité, et qu’ils sont disposés à reporter leur croisière annuelle en Méditerranée ou leur road-trip à dos d’Harley-Davidson de location sur la Route 66 pour recevoir leurs petits-enfants adorés, voilà déjà une, deux ou même (ô miracle)  trois semaines de réglées !

Attention quand même à ne pas trop tirer sur cette corde. Ce serait prendre le risque de dégouter les juniors comme les séniors. Vous conviendrez qu’il serait fort dommageable, en vue des prochaines échéances,  que cette fois-ci soit la dernière ! Mieux vaut donc ne pas tout miser sur le tandem papy & mamie, même si par bonheur il y en a deux sous la main.

Mais oui, les colonies de vacances existent toujours. Les formules se sont même multipliées au fil du temps ; écolo, aventure, sportive, culturelle, artistique, studieuse, il y en a pour tous les goûts et toutes les exigences (parentales, évidemment). Et puis dans l’esprit, la colo reste une expérience majeure de mixité sociale, qui se démarque de l’école et peut avoir des suites très favorables dans l’épanouissement et la prise d’autonomie d’un enfant.

Attention cependant, tous les enfants ne seront pas forcément ravis de partir en colonie, ni tous les parents disposés à les y envoyer. L’angoisse de la séparation ou une introversion exacerbée chez un enfant peut rendre l’expérience très difficile. Heureusement, il existe les centres aérés ou "accueils de loisirs". C’est un peu la colo, mais on rentre chez soi tous les soirs, et ça permet néanmoins aux parents de souffler un peu. 

Reste un problème qui préoccupe de nombreux parents : comment s’assurer que les ados, qu’on est censé pourvoir laisser seuls, ne passent pas tout leur temps en vacances sur ces satanés écrans ? Pas de recette miracle, mais des réalités à ne pas occulter : un enfant qui va se dire "c’est assez, je vais faire autre chose", c’est très rare… Quant au contenu, c’est pareil, ne rêvez pas d’auto-censure. Il revient donc à chaque parent de trouver et d’instaurer le système qui conviendra le mieux sans que ça dégénère en affrontement intergénérationnel.

Bonnes vacances à tous !

Jean-Pierre

Retrouvez ici la liste des centres de loisirs sur le territoire de la Ville et Eurométropole de Strasbourg : 
https://bit.ly/2TEeEBM