Gagner plus sans travailler plus, voilà qui pourrait être une bonne nouvelle ! Même si ce ne sont que quelques euros de plus… Juste de quoi redonner du cœur à l’ouvrage aux optimistes, ou du grain à moudre aux insatisfaits irréductibles. Il en faut pour tout le monde…
Tout de même, le bilan est positif, puisqu’il y aura une poignée d’euros supplémentaires virée sur les comptes chaque fin de mois ‒ un peu plus de 7 € de bonus pour un Smic… Par quel miracle ? Une baisse de certaines cotisations, aussitôt tempérée par une hausse de la CSG, mais il y aura une seconde baisse au 1er Octobre, sans contrepartie cette fois.
Cette opération en deux temps a donc débuté en Janvier 2018 par la suppression intégrale de la cotisation salariale maladie qui s’élevait à 0,75% et la baisse de la cotisation salariale chômage, ramenée de 2,4 à 0,95%, en attendant d’être supprimée complètement le 1er Octobre. Mais dans l’autre sens, le taux de la CSG augmente de 1,7 point.
En même temps, la feuille de paie s’autorise un lifting : elle est sensiblement raccourcie pour une "meilleure lisibilité". On passe donc de 40 à 20 lignes, par un jeu de regroupement de rubriques. Ainsi, la rubrique « assurance santé » comprendra les cotisations à la sécurité sociale et aux différentes complémentaires, santé et incapacité-invalidité-décès.
Pour l’heure, l’Alsace et la Moselle conservent leur régime d’assurance maladie spécifique. Pour rappel, les salariés de ces deux régions paient une part salariale qui n’existe pas sur le reste du territoire national, et qui se monte à 1,5%. Cette exception leur vaut un système de prise en charge et de remboursement sensiblement plus avantageux.
Pour en bénéficier, le nouvel employé(e) doit envoyer copie de son premier bulletin de salaire ‒ sur lequel apparait le prélèvement de la cotisation au régime local ‒ à sa caisse primaire d’assurance maladie, puis mettre à jour sa carte Vitale aussitôt le changement enregistré.
Jean-Pierre
*Selon le terme officiel
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