Pourquoi j’ai rappelé dare-dare mon notaire
De Johnny aux sans-abris : haro sur le patrimoine
Pourquoi j’ai rappelé dare-dare mon notaire

De Johnny aux sans-abris : haro sur le patrimoine

La saga de l’héritage de Johnny ‒ aux amours et aux résidences multiples ‒ met en lumière l’importance des dispositions successorales, et surtout leurs conséquences en cas de flou ‒ fût-il artistique.  

Avoir du patrimoine, c’est bien. Le gérer à bon escient, puis le léguer proprement, c’est encore mieux. Surtout quand il est conséquent ! La « guerre » des héritiers qui s’est déclarée tout de suite après l’inhumation de notre rock-star nationale révèle à quel point il est important de bien « blinder » les dispositions qu’on souhaite faire respecter.

Les tribulations des héritiers de Johnny ne sont pas un cas isolé. De plus en plus de familles se retrouvent devant la justice parce qu’elles ne sont pas d’accord sur la tournure d’une succession. Et c’est souvent dû au simple fait que le ou la défunt(e) n’a pas pris les dispositions adéquates.

Par un ironique concours de circonstances, ce psychodrame a télescopé un autre drame, à l’extrême opposé de l’échelle sociale : les sans-abris victimes de la vague de froid du début du mois de Mars. Mais là, personne ne s’étripe pour en revendiquer sa part… Et pourtant, nombre de ces naufragés du patrimoine, en quelque sorte, ont été des gens "normaux" avant d’être mis sur la touche.

 

La bataille successorale entre les Halliday de première et de dernière génération promet donc d’être longue. C’est que la situation est complexe, et justifie des explications approfondies, dont heureusement, la presse n’est pas avare ! Encore faudra-t-il que tous les éléments du puzzle puissent être rassemblés des deux côtés de l’Atlantique, et qu’une hypothétique décision s’impose aux deux droits, français et californien. Pas gagné.

 

Un notaire de la région nous précise :

Le droit français protège dans une certaine mesure les descendants et le conjoint survivant, notamment grâce au mécanisme juridique de la réserve héréditaire. Mais cette limite aux possibilités de donner n’empêche pas l’éventualité pour quelqu’un d’influer sur la transmission de ses biens, tant en termes de quotités de biens et droits donnés qu’en termes de répartition de ces biens entre les donataires, légataires et héritiers

Voilà bien des soucis de riches ! Les sans-abris acquiesceront certainement, tant ces questions se rapportent en priorité à des biens immobiliers, dont eux ne disposent plus… A une époque où la vie privée autant que professionnelle ne cesse de se complexifier, il est plus que jamais opportun d’être assisté par un professionnel compétent sur les tenants et aboutissants patrimoniaux.

 

Si les plus fortunés de ce monde bénéficient d’une armada de conseils, juristes, fiscalistes et autres avocats pour défendre et faire fructifier leurs intérêts, monsieur et madame Tout-le-monde peuvent eux aussi avoir le leur ; le notaire. Bien plus qu’un "préposé aux écritures", c’est d’abord un véritable conseil, indispensable pour tantôt laisser derrière soi une famille sereine et équitablement gratifiée, tantôt sauver les meubles, quand ce n’est pas carrément les murs et le toit !

 

Jean-Pierre

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1 commentaire

Par Sam il y a 6 ans
Top l article ! Bravo au journaliste
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