Soyons honnêtes … qui n’a pas rêvé d’une petite sieste sur son lieu de travail ? (On ne fera pas de lien avec l’article « No ZOB in JOB, et juridiquement on en pense quoi ? ») quoique …
Un salarié, agent de sécurité de profession, s’est endormi le 17 juillet 2013 sur son lieu de travail. Malheureusement, ayant été surpris, il fait immédiatement l’objet d’un licenciement pour faute grave. Il décide de saisir le CPH de Schiltigheim et fait appel de la décision rendue.
La Cour d’Appel de Colmar (CA Colmar, ch. 4 b, 7 mars 2017, n° 15/03621) donne raison au salarié.
Or le salarié avait accumulé 72 heures de travail sur 7 jours consécutifs.
En d’autres termes, l’employeur ne peut pas reprocher au salarié les erreurs commises du fait de sa propre faute.
#4 : Une invitation à la sieste ! Non ?
Arrivé dans les locaux du client, il a été demandé au salarié de patienter quelques instants dans la salle d’attente en vue d’un entretien avec la responsable du personnel.
Quelques instants plus tard, le salarié a été retrouvé endormi profondément…
Bref, évitez la sieste au travail ...
Guillaume
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