Commençons par le commencement, n’y allons pas par 4 chemins et hâtons-nous de rentrer dans le vif du sujet ! Oui, les vacances, tout le monde en a besoin car les vies que nous menons pour nous faire une place dans la société, plaire à notre patron, subvenir à nos besoin ou encore impressionner notre cher(e) et tendre, sont harassantes. Le mouvement ne s’arrête presque jamais et parfois, lorsqu’il cesse pour enfin laisser place au farniente, nous avons du mal à en profiter. Puis, lorsque nous arrivons enfin à en profiter, il est déjà temps de reprendre le boulot.

Alors comment réapprendre à nager dans le grand bain professionnel  et éviter de s’y noyer au retour de vacances ?

Oui oui, j’attends bien vos suggestions.

Comment ? Ne pas retourner au boulot en disant à son employeur qu’on a déjà failli se noyer à la plage ? Qu’une noix de coco nous est tombée sur la tête ? Qu’un bouquetin nous a abîmé le postérieur à la montagne ou que nous avons fait l’erreur de porter du rouge lors de notre séjour en Espagne ?

Malheureusement, ces excuses ne vous aideront pas.

Une fois que vous avez bien profité de vos vacances, ne reprenez pas le boulot tôt le lendemain matin après que votre avion ait atterri à 23h59 la veille, à 2 heures de route de votre domicile, sous peine d’être sacrément « jet lagué ». Le repos est primordial. Conservez donc quelques jours de repos à votre retour de voyage pour repenser aux souvenirs de votre séjour, en vous plongeant dans un océan de béatitude lorsque vous vous endormez devant la télévision ou en rêvant que vous n’avez pas quitté votre paradis de détente.

Une fois frais et dispo, il ne vous reste plus qu’à penser à la suite. Soyez prêts à faire jalouser vos collègues ou vos clients avec votre teint bronzé ou vos mollets gonflés à la marche de randonnée.

Leur simple regard déconfit suffira à vous donner envie de retourner travailler. Dans tous les cas, gardez toujours une attitude positive. Oui, celle que vous avez réussi à retrouver en vacances. Conservez-là ensuite le plus longtemps possible et le travail coulera de source. Au moins jusqu’aux prochaines vacances !

Philippe